Projet de biogaz lancé en province de Kinshasa

Le gouvernement congolais a officiellement lancé, jeudi 20 octobre, le projet du système Bio économie intégré (BEI). Ce projet a pour objectif la production et la vente du biogaz, entre autres pour sauvegarder les forêts congolais, deuxième poumon de la planète.

Le premier site pour la production du biogaz est trouvé. Initié avec l’appui du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Fonds internationale pour le développement agricole (Fida), le projet produira du biogaz sur le terrain du Domaine de la Nsele à Nsele (commune rurale dans l’est de la province de Kinshasa).
L’installation fonctionnera avec des excréments humains, des animaux mais également de la fiente des volailles. À côté de la production de biogaz, elle produira de l’engrais naturel.

Le gouvernement se promet de cette technologie – avant tout dans les banlieues des villes et à la campagne – une amélioration de l’approvisionnement d’énergie et la conservation de la ressource forêt naturelle. Un approvisionnement par le biogaz pourrait limiter l’économie de charbon.
Des premières formations des agriculteurs ont eu lieu et au soutien des étudiants et collaborateurs du PNUD sont disponibles.
Le projet du système bioéconomie intégré BEI est implanté en RDC après la visite en Ethiopie, des experts congolais des ministères de l’Agriculture, Pêche et Elevage des provinces de Kinshasa, Bas-Congo et Sud-Kivu.


Des vaches en Sud-Kivu

Il nous apparaît important que les installations de biogaz soient opportuns, s’il s’agit de la production d’énergie des déchets biologiques comme des retards de produits alimentaires ou de récolte ou des matières de vidange. La dimension qui est utilisée ici apparemment, est particulièrement adéquate s’il s’agit de grandes quantitées de dechets organiques, p.e. de l’industrie alimentaire, des abattoirs, de l’horticulture, de l’élévage d’animaux en étable, des hôpitaux, des écoles, de grands immeubles, des marchés. Les petits cultivateurs pauvres ont généralement trop peu bétail, pour fournir suffisamment et de façon continue une grande installation en matières de vidange. Dans ce cas, les installations entrent en ligne de compte plutôt, comme les installations petites mentionnées ci-dessous.
La technologie anaérobie dans le réacteur de biogaz a un effet double : Elle permet la production d’un engrais de grande qualité, stérile (!) et sans odeur, aussi bien que la production du biogaz qui convient aussi au remplacement du bois de feu en cuisante, à la préparation d’eau chaude, pour l’éclairage ou en plus grandes quantités à la production d’électricité. Brûler du gaz est en outre largement plus efficace (réchaud à gaz), plus propre et plus sain (pas de fumée, de suie et de poussière).

Sur le site de Radio Okapi qui consacre trois pages à ce projet, il y a des avis de lecteurs aussi en partie critiques. Un lecteur se demande p.e., comment le gouvernement peut lancer d’une part tels « jeux écologiques » bien qu’il exporte d’autre part des grandes quantités d’électricité sans prendre en compte la propre population. Cette question se réfère aux grandes centrales hydro-électriques dans le Congo, entre Kinshasa et la mer, les barrages d’Inga. Lisez plus sur l’électricité des barrages d’Inga et leur importance économique dans l’article du quotdien allemand taz de Dominic Johnson Fallhöhe 102 Meter (hauteur de chute 102 mètres). Toutefois, les centrales hydro-électriques ne livrent que de l’électricité et pas de gaz. La production décentralisée du biogaz peut livrer par contre une contribution essentielle pour réduire la déstruction des forêts, parce qu’il est un combustible aussi.


Petite installation de biogaz
pendant la construction au Botswana

À part les projets de grande taille, que l’on finance déjà, il faut créér des petites installations décentralisées dans les régions rurales, comme p. ex. l’installation au Botswana (à droite). Car ceux-ci peuvent être construits particulièrement peu coûteux justement dans les pays chauds, parce que par là la fermentation se passe spontanément, sans chauffage supplémentaire. Particulièrement dans beaucoup de villages indiens ces installations petites sont utilisées avec un grand succès.
Suivez aussi ce lien intéressant de la pratique : La description d’une petite installation de biogaz aux Philippines

Et si le soleil faisait le travail ?
Lisez plus : http://solarcooking.org/

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